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Dédicace d’auteur

Lire les poèmes de Keith Barnes, en anglais et en français, c’est à la fois faire un voyage dans les années 60 et découvrir un poète d’une étonnante actualité.

En présentant son œuvre complète : des trois recueils de poèmes Né sous les éclats des vitres, La Peau dure et Ils ont pas encore eu ma peau, écrits entre 1960 et 1969, de manière thématique, j’ai souhaité inviter à un véritable voyage.

Poèmes d’amour d’abord, qui défient le temps, poèmes sur le couple et la famille, sur la guerre (les souvenirs du Blitz n’ont pas pris un pli…), l’après-guerre et ses constructions hâtives, sur la société : Keith Barnes avait tout ressenti, déjà, du choc des éducations, des cultures, poèmes sur l’écriture, sur la mort qu’il pressentait peut-être… mais aussi poèmes drôles et bondissants.

J’ai connu ce poète tôt disparu : il avait 34 ans quand il est mort en France en 1969 et je n’ai eu de cesse qu’il soit traduit, lu, entendu. Son style est simple », direct, son réalisme acerbe, son ironie caustique, son humour et sa colère se mêlent.

Mais par-dessus tout, c’est la tendresse qui l’emporte et que je souhaite faire partager. C’est là que sera la plus grande fidélité…

Jacqueline Starer, Avril 2003